Les minéraux sont des nutriments essentiels au bon fonctionnement de notre organisme. Ils participent à de nombreuses réactions chimiques et nous permettent de vivre et vieillir en bonne santé. A l’état pur, les minéraux se trouvent dans la nature : c’est de l’écorce terrestre, de la pierre que notre corps ne peut pas absorber sans un coup de main.
Ce coup de main est apporté quotidiennement par l’alimentation animale et végétale. Les plantes transforment en effet les minéraux et les rendent absorbable par l’homme, mais insuffisamment. Il faut alors se tourner vers les animaux qui, en mangeant des végétaux, nous « mâche le travail » et transforment très efficacement les minéraux, les rendant bien plus absorbable pour l’Homme.
Combien existe-t-il de minéraux ?
Il existe 22 minéraux qui représentent environ 4% de notre masse corporelle. C’est leur quantité nécessaire qui a permis d’établir un classement. On distingue ainsi 2 catégories :
- Les minéraux majeurs (ou macroéléments)
Au nombre de 7 : calcium, magnésium, potassium, phosphore, soufre, sodium et chlore.
Ils sont appelés « majeurs » car ils nécessitent des apports quotidiens importants. Notre corps mobilise 1 kg de calcium par exemple.
- Les oligoéléments
Au nombre de 15 dont le fer, le zinc, le sélénium, l’iode, l’iode, le cuivre et le fluor.
De simples traces dans l’organisme sont suffisantes tout en étant indispensables. A eux 15, ils composent moins de 15g de masse corporelle.
Une alimentation diversifiée et équilibrée permet de garantir nos apports nécessaires. Pour éviter toute carence, il est conseillé de ne pas faire d’exclusion alimentaire.
Rôles des principaux minéraux majeurs et oligoéléments.
Minéraux et oligoéléments : quelles sont les carences les plus courantes ?
La carence en fer
En France, elle concerne 25% des femmes non ménopausées. Le fer joue un rôle dans la fabrication des globules rouges, dans le transport de l’oxygène et renforce nos défenses immunitaires.
La carence en fer entraîne fatigue, maux de tête, pâleur… et anémie dans les cas les plus graves.
Il est conseillé de privilégier les aliments d’origine animale (viande, abats, poissons), dont le fer est six fois mieux assimilé par notre corps que le fer présent dans les végétaux.1
La carence en magnésium
Le magnésium étant impliqué dans plus d’une centaine de réactions chimique dans notre organisme, la carence en magnésium peut se manifester sous différentes formes, les principales étant : fatigue chronique, douleurs musculaires, troubles psychiques, perte d’appétit. Les risques associés sont également nombreux : diabète de type 2, maladie cardiovasculaire, hypertension, asthme, usure des dents…
Pour l’éviter, il est nécessaire de rééquilibrer son alimentation en incluant des légumineuses, des oléagineux, des céréales complètes mais aussi davantage de poissons et de fruits de mer.
La carence en zinc
Le manque de zinc réduit nos défenses immunitaires et nous expose aux maladies, aux bactéries et aux virus. La cicatrisation est plus lente, les risques de maladies cardiovasculaires augmentent et de dépression sont plus importantes. Pour éviter cette carence, les huîtres, les fruits de mer et les aliments d’origine animale sont à privilégier car mieux absorbés par l’homme que le zinc présent dans les aliments d’origine végétale.
1 Pr Philippe Legrand, Coup de pied dans le plat, Marabout, Vannes, 2015, p 17 ↩