Elle est nettement moins que connu que l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), pourtant elle a été créée bien avant elle. Elle compte 180 pays membres, dont la France. Son siège est à Paris et elle a pour mission principale la protection des animaux.
Nous vous présentons l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE) ! Cet acronyme sans lien apparent avec son nom dissimule l’Office International des Épizooties : un organisme intergouvernemental crée en 1924 pour « combattre les maladies animales au niveau mondial ». A l’époque, une grave épidémie de peste bovine survenue en Belgique avait permis, à l’image de la Société Des Nations (SDN), la création d’une des premières organisations de coopération internationale. Traversant le 20ème siècle, l’institution change de nom en 2003 et devient l’Organisation mondiale de la santé animale tout en gardant son acronyme historique.
Chargée d’améliorer la santé des animaux dans le monde, l’OIE affiche parmi ses objectifs « la promotion du bien-être animal en utilisant une approche scientifique ». Voici ce que l’on peut lire sur son site internet :
Depuis sa création, l’OIE joue un rôle clé en qualité d’unique organisation de référence internationale dédiée à la santé animale, bénéficiant d’une reconnaissance internationale avérée et d’une collaboration directe avec les Services Vétérinaires de tous les Pays Membres. Du fait de la relation étroite qui existe entre la santé animale et la protection des animaux, l’OIE est devenue, à la demande de ses Pays Membres, l’organisation internationale phare en matière de protection des animaux.
Concrètement, l’OIE adopte des normes pour les animaux qui vise notamment à satisfaire leur bien-être. Pour y parvenir, l’institution se base sur “cinq libertés fondamentales universellement reconnues et élaborées en 1965 pour décrire les droits des animaux placés sous la responsabilité humaine ».
– Absence de faim, de soif et de malnutrition
– Absence de peur et de détresse
– Absence de stress physique et thermique
– Absence de douleur, de lésions et de maladie
– Possibilité pour l’animal d’exprimer les comportements normaux de son espèce