Introduction
La menace que représentent les associations environnementalistes sur le monde agroagri français et les ingérences économiques qui en découlent est de première importance. Le présent rapport démontre leur utilisation flagrante par et pour des intérêts étrangers, avec comme fer de lance la foodtech américaine. Reléguée au rang de sujet mineur par comparaison au changement climatique ou de la crise de compétitivité, cette menace n’est pas assez prise en compte par les pouvoirs publics.
Le mouvement antispéciste, idéologie de référence des associations ciblées, s’inscrit aujourd’hui dans un combat intersectionnel, dont l’argumentaire est construit par analogie avec le racisme et le sexisme. D’origine anglo-saxonne, il est ensuite devenu un cheval de bataille de certaines associations en France, dont L214, qui assurent la diffusion de l’argumentaire antispéciste.
➔ Les associations prônent la fin de l’élevage selon le critère de la sentience. Il s’agit de s’affranchir du critère d’espèce pour discriminer les êtres vivants en utilisant la capacité à ressentir des émotions.
➔ Ce critère ne se porte pour autant pas garant de la biodiversité. Selon cette idéologie, le ressenti du dernier individu d’une espèce ne vaudra en effet pas plus que le ressenti d’un cadet d’une couvée.
Des intérêts philanthropiques et capitalistes étrangers financent les associations antispécistes qui vantent alors les mérites des alternatives à la viande. Ce point soulève la question des liens entre les financements de ces associations par des organisations étrangères ayant elles mêmes des intérêts au développement de cette industrie.
Par le biais de la défiscalisation, on arrive à un paradoxe selon lequel, l’État finance la destruction de sa propre souveraineté alimentaire. En effet, le développement d’une offre de viande de laboratoire implique une dépendance accrue des consommateurs vis-à-vis des acteurs étrangers.
Les actions directes entreprises par les associations antispécistes visent à susciter un narratif médiatique manichéen afin de faire pression sur les politiques. La chronologie des événements démontre une montée en puissance des revendications, de la dénonciation des conditions d’élevage vers les terrain juridiques, politiques, puis idéologiques. L’analyse de la chronologie des événements entourant l’affaire de l’abattoir de Craon (53) en 2024 démontre cette succession logique, concertée et organisée. Les actions à destination des décideurs viennent compléter les attaques, et sont d’autant plus efficaces que le sujet a touché et polarisé le plus grand nombre.
Suivant une approche méthodologique objective, la dangerosité de 27 acteurs de poids a été évaluée. L214 et GreenPeace sont les associations qui ressortent de l’étude comme étant celles qui représentent le plus de danger pour les parties prenantes du monde agro-agri.
L’évaluation consiste en l’étude de l’impact et de la fréquence des actions perpétrées et identifiées sur les trois champs : actions de terrain, actions médiatiques et actions de lobbying.
De par un travail prospectif, il a été évalué comme très probable l’intensification des actions menées à l’encontre de la filière animale. Parmi les nouvelles menaces, on dénombre entre autres :
Si la collusion de l’ensemble des acteurs se limite à l’idéologie welfariste effervescente en Californie, on observe des liens rapprochés, financiers et organisationnels, entre philanthropes, fonds d’investissement et associations. L’idée est d’agir sur les perceptions des consommateurs afin de changer leurs modèles de vie.
La philanthropie, sous couvert d’altruisme efficace1, pousse la promotion du bien-être animal jusqu’à remettre en cause l’ensemble du modèle d’élevage actuel.
Les fonds d’investissements américains et des industries internationales de l’agroalimentaire investissent dans le développement à grande échelle d’une nouvelle filière de fausse viande, ou viande artificielle. L’immixtion de ces industriels, dont la plupart sont entachés de scandales sanitaires, dans le business de la techno-viande pose des questions quant à l’argumentaire sanitaire dont ils parent ces nouveaux produits.
L’arrivée de ces nouveaux acteurs de poids et disruptifs mettent à mal la souveraineté alimentaire française et sa culture d’élevage.
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